BROKENPROD

On n'en peut plus à Broken.... On a le vomi qui déborde par les oreilles... A force de participer à des festivals on peut plus boire une seule goutte de champagne. « Eh! Mec! y diffusent encore un de vos courts-métrages ce soir! » « Qu'est-ce que c'est?!! Hein?! Un bar? Une soirée privé? Une expo? Un vernissage? Des gens bourrés sur un bateau? J'en peux plus mec.. J'veux que ça s'arrête. » Avec tout ça il faut reconnaître que le Broken-Boy de base a su acquérir une aptitude unique: parler de son film en public avec un taux d'alcool dans le sang improbable. Parfois c'est sincère mais souvent ça l'est trop. En général, le Broken Boy bouffe à moitié le micro et prononce des mots incompréhensibles, d'autre fois il s'enflamme et empreinte des chemins douteux où personne ne le suit mais le plus souvent il se dénigre insultant « le réalisateur qui a pondu cette merde » alors que c'est lui. Vous n'allez pas l'croire mais lundi on remet ça

80 000 visiteurs, des vieux, des jeunes, des cons mais aussi des professionnels, c'est le salon du cinéma qui s'organisait ce week-end à la grande halle de la Villette. Évidemment Broken était présent mais surtout le Collectif Prod , association créée en 2006 par des jeunes optimistes qui réunit des assos, des boites de prod, des vieux, des jeunes, des cons et autre groupes d'artistes bossant dans l'audiovisuel comme par exemple la Broken-team. Cette année, les différents intervenants (Bojana Momirović / Soo Ja D. Pracca / Sébastien Lachaussée) ont organisé des ateliers-conférences sur des thèmes comme le marché du court-métrage, son mode de financement mais aussi sur les droits d'auteurs et la musique au cinéma. Julien Sylvain Un grand merci à Sylvain Girault et Julien Gittinger qui se sont occupés de tout cela et qui continuent à mener le Collectif Prod vers des lendemains qui chantent ou des cuites mémorables au choix. Savent-ils que le Film Français et le